Juste pour le fun: Roland le retour

L’homme était encapuchonné, son visage de ce fait était masqué par la simple capuche de l’ample manteau de voyage grisâtre. De ses traits, on ne voyait dont rien, seuls les yeux vifs et brillants, aussi gris que pouvait l’être l’habit étaient visible. L’homme paraissait de taille moyenne, presque de frêle apparence, la démarche était lente mais assurée, presque las. Et pourtant, il ne cessait de marcher en cette ville, la grande cité des Moralitas, Nova Sophia, que de souvenir pour ce jeune homme qui depuis un temps n’avait plus parcouru ce monde, avait perdu tout contact avec ses alliés et amis, les temps difficiles étaient maintenant révolus et Roland prince de la libre et blanche cité d’Elesmerr était de retour. Il était homme juste, modeste et plein de miséricorde, érudit s'intéressant au savoir ancien et aux parchemins des archives diverses de ce monde divisés, il vivait pour sa cité, son peuple, ses amis et la connaissance.

Que dire de cette cité, sinon qu’elle était un havre de beauté et d’harmonie. En son centre, s’élevait l’assemblée, il s’agissait bien sur du plus grand bâtiment de Nova Sophia. L’assemblée était d’une beauté qui défiait presque la description, un poème de grâce et de rythme, apparament trop fragile pour ce monde. Mais il ne se dirigea pas vers elle, la visage toujours dissimulé il alla vers la bâtisse destiné aux recrutements, bien qu’il se doutait en lui-même que la cité d’Elesmerr serait bien vite réintégrer au sein de l’Ordre, il préférait respecter le protocole, après un long temps d’absence, c’était presque pour lui une obligation. A Elesmerr tous étaient d’accords sur la chose, il fallait présenter une demande d’admission.

Les routes étaient pavées, les immenses murs protégeant la cité étaient fait de pierres blanches et d’orichalque, un métal aux étranges propriétés magiques, il passa bien vite les immenses portes de la ville et gagna le dit bureau, une fois à l’intérieur, il baissa sa capuche : son visage était toujours aussi jeune mais l’on pouvait y discerner une certaine fatigue, voir, une lassitude plus grande que celle des temps jadis, les traits étaient marqués par la vie et les difficultés récentes et l’homme, bien que robuste de santé paraissait plus faible qu’avant. Ces cheveux descendant sur ses épaules, des habits simples, une lueur bienveillante visible en ses yeux, le même visage qu’auparavant nonobstant une balafre sur la joue gauche.

Quelques seigneurs étaient présents, ils furent surpris de le voir ici, il sourit et s’inclina légèrement en avant pour les saluer.

-Mes amis, me voici de retour.

Et comme personne ne disait mot, la surprise visible sur les visages des êtres présents il reprit la parole.

-Je suis ici dans le but de représenter la cité d’Elesmerr la Blanche, son peuple après moults périples, souffrances et épidémies serait désireux de rejoindre vos rangs, comme jadis, et de nouveau parcourir avec vous les sentiers du monde, le choix est votre.

Le souffle court il cessa de parler et attendit, il pouvait supposer la réponse de ceux qu’ils considéraient comme une seconde famille …

Quel visage montrer face à la lente agonie d’un ami ? Si les traits de Roland restèrent impassible son fort intérieur fut submergé par une vague de sentiments qui faillit l’emporter dans les méandres de l’inconscient. Le jeune homme ces derniers temps avait contemplé tant de souffrance, de douleur et de mort, Elesmerr la belle avait été décimée en partie par des maladies diverses et variées, menant au trépas lentement ou rapidement, douloureusement dans les deux cas, et voilà qu’ici même il retrouvait un malheur semblable à celui qui avait sévit en sa cité.

-J’ignore quel mal ronge ton corps et ton âme l’ami, j’ignore même si tu veux vivre encore et mourir, saches juste une chose vieux frère, dans la cité d’où je viens, plusieurs maux s’abattirent, l’un d’eux était identique au tient. Un mage guérisseur, provenant de contrées fortes lointaines sut y mettre fin, je sais encore aujourd’hui où il demeure, je peux le faire venir si tu désires, si tu désires seulement.

Il se tut, attendant avec inquiétude la réponse de son vieux compagnons, les chemins du monde se dépeuplaient chaque jours à peu plus, et le monde semblait se diriger droit vers de nouvelles ténèbres …

Manetheren apparut traversa la salle au galop, le regard fougueux, chevauchant Grincheux, sa mûle. Que faisait-il là? Bonne question.

Salut Roland très heureux de te voir!

Le bougre fit apparaitre une tonne de bierraubeurre et de saucisson, puis il sauta par la fênetre avec son âne. Ce moment fut très bref et les gens présents durent se demander s'il n'avait pas rêver. Seul les présents leurrappelait l'étrange scène.


(Rp monoligne mais tellement tentant!)